Rediffusion de conférences

Retrouvez dans cette rubrique toutes nos conférences-midi, conférences publique et présentations effectuées dans divers évènements scientifiques !

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2024

Intervenir sans laisser personne derrière: le travail social auprès des jeunes de la diversité des genres dans un contexte de désinformation (Pullen Sansfaçon, 2024)

Conférence de cloture du Congrès des sciences Humaines 2024 (Le rôle du travail social dans la transformation du présent pour un avenir durable) dans le cadre de la Conférence de l’Association des écoles en travail social.

Lancement du livre ‘Pratiques psychoéducatives auprès des jeunes trans et non-binaires’ (Cotton, Pullen Sansfaçon, Labelle, Gervais, Courcy, Planchat, 2024)
(FR)

Cette rediffusion du lancement public en ligne le 17 septembre 2024 contient :
1) Une mise en contexte sociopolitique;
2) Une lecture de l'introduction du livre;
3) Un panel de personnes auteures qui présenteront brièvement leurs chapitres.

(ENG)

This replay of the online public launch on 17 September 2024 contains :
1) A socio-political context;
2) A reading of the book's introduction;
3) A panel of authors who will briefly present their chapters.

What do we know about detransition : Two perspectives to better understand discontinued gender transition among youth (Pullen Sansfaçon et Paradis, 2024)
Presentation of preliminary data from the Discourse Detrans symposium, November 2022, York University
Intersectional examination of trans and Gender diverse Youth expérience of oppression and resistance  (Pullen Sansfaçon, 2024)
Title: Intersectional examination of trans and Gender diverse Youth expérience of oppression and resistance
Author: Annie Pullen Sansfaçon, PhD,
Conference given in the context of International Society on identity Research, 5-7th June, Tilburg, The Netherlands


Perspectives de jeunes 'detrans' à propos des discours sur la détransition (Pullen Sansfaçon et Gelly 2024)
Présentation par Annie Pullen Sansfaçon et Morgane A. Gelly pour l'école d'été - Université féministe 2024, Université Laval

2023

Deliberate Absence: Situating Transgender and Gender Diverse Youth (TGDY) in Indian Road Map for Transgender Health and Human Rights (Manvi, 2023)
India, largest global democracy also has the largest population of transgender people in the world. Despite sizable number and a visible form of conventional-transfeminine population, Transgender and Gender Diverse individuals of the country have been marginalized and ostracized by a society that once worshipped gender fluidity. Transgender community lacked legislative protection, social acceptance, means to social mobility, claims to civil rights and to life of dignity until last couple of decades.

Recent progressive legislations, such as the landmark Supreme Court Judgement of 2014 (popularly known as the NALSA judgement), The Transgender Persons (Protection of Rights) Act, 2019, are miniscule but unprecedented attempts to redress century long discrimination towards the community.

However, in strong political will and realization of urgency of empowering the long neglected community the focus on socio-medical, legal and educational rights of TGDY are completely absent from Indian Trans-rights discourse. Thus, representation of an entire community who do not conform to hegemonic ways of performing gender and have not attained majority is deliberately invisiblized.

This session will deconstruct the attitude of Indian society towards youth in general and Transgender and Gender Diverse youth in specific, situated within the characteristic diversities of India. The influence of social nexus on TGDY’s identity development, psychological and physiological well-being will be highlighted. Attempt will also be made to examine the scope provided to TGDY in implementations of recent administrative and legislative initiatives in the field of education, human rights and health. The discussion is based on first hand experiences of Indian youth who have been in the space where idealistic socialization comes face to face with non-normative instinctual existence and results in negotiation, conflict, resistance, transformation and possibilities for spectrum of existence within Indian context.

À propos de notre conférencière

Manvi Arora (elle) est chercheuse postdoctorale à l’Université de Montréal et chercheuse bénévole auprès de l’Association pour la Santé Trans en Inde (ATHI). Elle est titulaire d’un doctorat en éducation de l’Université de Delhi. Elle détient aussi trois diplômes d’études supérieures en psychologie, sociologie et éducation. Depuis plus d’une décennie, elle travaille en étroite collaboration avec les communautés trans indiennes pour défendre leurs droits à l’éducation et à la reconnaissance de leurs identités. Elle est l’une des auteures et membres du comité chargé d’élaborer des lignes directrices nationales et du matériel de formation pour l’inclusion des enfants trans dans le système scolaire indien en mettant l’accent sur leurs préoccupations et la voie à suivre, avec le Conseil national de recherche et de formation en éducation (NCERT) du gouvernement indien. Ses connaissances interdisciplinaires l’aident à démêler les réalités vécues et les défis sociaux liés à la non-conformité aux normes de genre prescrites, un domaine de recherche négligé par les universitaires indien·ne·s et qui consiste actuellement à faire entendre la voix des personnes indiennes trans et non-binaires. Elle chapeaute le volet indien du projet de recherche longitudinal international financé par le CIHR intitulé «Grandir trans», dont elle est l’une des coauteur·e·s, et auquel participe également la Chaire de recherche sur les enfants trans et leurs familles pour témoigner de la situation au Québec.
Les droits 2SLGBTQIA+ et la lutte contre la discrimination : L’impact des allié·e·s  (Cumming-Potvin, 2023)
Depuis plusieurs décennies, les résultats de la recherche universitaire ainsi que des organisations publiques affirment que l’homophobie, la transphobie et la biphobie ont un impact nocif sur le bien être des personnes 2SLGBTQIA+ et leurs familles. En particulier, un grand nombre de personnes transgenres sont régulièrement l’objet de discrimination en ce qui concerne l’éducation, le logement, l’emploi et les services de santé. Réformer les institutions afin de garantir les droits humains pour les communautés 2SLGBTQIA+ est un processus complexe, exigeant du pouvoir au niveau social, éducatif et médiatique. Cet exposé vise à explorer le rôle des allié(e)s 2SLGBTQIA+ à travers ce processus, surtout à l’égard des personnes transgenres.

Diplômée de l’Universitéde Montréal, Wendy est professeure agrégée à l’Université Murdoch en Australie-Occidentale. Ses recherches mettent en évidence les littératies numériques, la diversité et l’équité, mettant l’accent sur les genres et les sexualités. Son dernier livre, LGBTQI+ Allies in Education, Advocacy, Activism, and Participatory Collaborative Research, est une publication de Routledge.

Une présentation de l'Équipe de recherche sur les jeunes trans et leurs familles, de la Chaire de recherche du Canada sur les enfants trans et leurs familles et du Centre de Recherche en Santé Publique (CReSP)
Inviter la présence autochtone à l'Université dans une démarche sincère vers la Réconciliation (Millaire  et Pullen Sansfaçon, 2023)
Présentation données dans le cadre du colloque de l'ACFAS 2023, Université de Montréal, Colloque du CRI-JaDE


Résumé:
Depuis quelques années, dans une perspective de décolonisation et de réconciliation, les milieux universitaires font de plus en plus souvent appel aux énoncés de reconnaissances territoriales et à l’accueil des aîné.e.s, lesquels partagent leurs pratiques et savoirs. Certains enjeux éthiques et juridiques persistent, lesquels touchent notamment les droits linguistiques, les libertés de conscience et d’expression ainsi que la protection contre la discrimination des aîné.e.s et de la communauté universitaire plus largement. Une équipe composée de deux professeures Wendat, en partenariat avec le RÉSEAU de la communauté autochtone à Montréal, ont mené un projet de développement de guide de reconnaissance territoriale et d’accueil des aîné.e.s. Financé par le CRI-JaDE, le projet présente une analyse approfondie des enjeux éthiques et juridiques sous-jacents à ces pratiques et effectue une recension des énoncés et protocoles adoptés dans toutes les universités québécoises ainsi que les universités canadiennes présentant les protocoles les plus développés. Afin d’assurer une cohérence avec pratiques et cultures autochtones du Québec, une consultation auprès d’aîné.e.s de diverses nations a été menée. Elle a permis d’intégrer leur vision et leurs savoirs transmis oralement afin de que celles-ci façonnent tant le fond que la forme que doit prendre un tel guide.Cette communication présentera brièvement la démarche entreprise, puis le guide qui a été produit au terme de ce projet.

2022

Réflexions autour de l’abolition du marqueur de genre au Québec (Lecomte, 2022)
Résumé:
Le jugement Moore (2021), portant sur la modification de certains articles du Code civil du Québec jugés discriminatoires envers les personnes trans et non-binaires, a été salué comme une décision « historique » pour les droits des personnes trans (Centre de lutte contre l’oppression des genres, 2021). En effet, cette décision a, entre autres, reconnu le droit des personnes non-binaires à obtenir un marqueur reflétant leur identité de genre, soit ni M, ni F. Mais ce jugement a aussi laissé intacte l’obligation d’assigner un sexe à la naissance – une obligation qui serait, selon l’auteur Heath Fogg Davis, à la base de la discrimination basée sur « l’identité sexuelle » (Davis, 2017, p 46).

Cette conférence-midi vise donc à partager quelques pistes de réflexions autour de l’imposition d’un marqueur de genre sur les documents d’identification des individus et, par extension, de l’obligation d’assigner un sexe à la naissance. La présentation explorera, dans une perspective queer et trans, certains des arguments juridiques développés dans le jugement Moore autour des questions d’identité de genre, d’assignation du sexe à la naissance, et d’identité trans. Suite à la présentation de cet enjeu, il y aura une période de questions et de discussion à laquelle les personnes présentes sont fortement encouragées à participer.

Un mot sur Léo....

Léo Lecomte est un·e transtapettegouine et étudiant·e à la maîtrise en droit et société, avec concentration en études féministes, à l’Université du Québec à Montréal. Iel s’intéresse aux politiques queer et trans, au caractère institutionnel de la cis-hétéro-normativité et à l’émergence d’une trans-normativité. Iel adopte une perspective critique queer sur le droit dans ses travaux et son mémoire porte sur l’abolition du marqueur de sexe/genre sur les documents d’identification au Québec.

Analyses préliminaires de la couverture de la "détransition" dans la presse internationale (2017-2020) (Millette, Turbide, Paré-Roy, 2022)

La détransition, c’est-à-dire la discontinuation d’une transition de genre sociale, médicale et/ou légale, est l’objet d’une attention accrue de la part des médias ces dernières années. La présente étude s’intéresse aux univers de sens mobilisés dans le discours de la presse écrite sur ce phénomène. À partir d’une perspective critique, cette étude vise à cartographier les définitions, caractérisations et représentations de la détransition qui circulent dans la presse écrite internationale. Pour ce faire, une analyse thématique des cadrages médiatiques a été réalisée sur un corpus de 192 articles journalistiques traitant de détransition, publiés entre le 1er juin 2017 et le 31 décembre 2020. Ces articles, en français ou en anglais, proviennent principalement des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de l’Australie et de la France. Trois principaux événements d’actualité ont influencé le traitement médiatique de la détransition : le procès de Keira Bell, une femme détrans qui a poursuivi la clinique Tavistock and Portman NHS Trust, au Royaume-Uni, pour lui avoir prescrit des bloqueurs d’hormones à l’âge de 16 ans ; les tweets transphobes de J.K. Rowling, l’autrice de Harry Potter, qui a invoqué la détransition pour invalider la transition ; et la victoire juridique de Keira Bell. Plus que la domination d’un cadrage assimilant la transition à une erreur de parcours, les résultats préliminaires révèlent la présence d’une structure rhétorique typique qui tend, sur le mode implicite, à condamner toute approche fluide de l’identité de genre.

Detransitions : a look at the gender journeys of youth who have discontinued a gender transition (Pullen Sansfaçon, Gravel,  Planchat, Gelly, Baril,  Medico, 2022)
September 18, 2022

Oral presentation by Annie Pullen Sansfaçon and Rosalie Gravel, about their research that also include Tommly Planchat, Morgane Gelly, Alexandre Baril, Denise Medico.

Originally presented during WPATH conference.

2021

Comprendre les jeunes ayant détransitionné : quel regard sur leur parcours ? (Gelly et Pullen Sansfaçon 2021)
Au cours des dernières années, un nombre croissant de jeunes se sont identifié·e·s comme « détrans » ou « détransitionneur·e·s », soulignant les expériences d’arrêt de la transition de genre. Dans les médias grand public, leur expérience est souvent présentée autour de l’idée de regrets. Cet article exploratoire présente ce que les jeunes qui ont interrompu leur transition de genre ressentent à propos de leur parcours.

Méthode : Des entrevues semi-structurées ont été menées à l’automne 2020 par appels vidéo avec 20 jeunes qui ont mis fin à leur transition de genre, recruté·e·s au moyen d’une invitation à participer affichée sur différents médias sociaux. Les participant·e·s étaient âgé·e·s de 16 à 25 ans et vivaient dans différents pays du monde. Les données ont été analysées selon une analyse thématique inductive.

Résultats : Dans l’échantillon, certain·e·s jeunes ont exprimé des regrets, tandis que d’autres ont déclaré que leur parcours de détransition faisait partie d’un processus pour devenir qui iels sont aujourd’hui. Au moment des entrevues, de nombreux·ses participant·e·s ne s’identifiaient pas dans une identité cisgenre.

Entendre la voix des jeunes trans hébergés.es dans les services de protection de la jeunesse : défis éthiques et méthodologiques pour la recherche (Robichaud et Carignan-Allard, 2021)
Objectifs : Discuter des perspectives et des obstacles d'un projet de recherche photovoice avec des jeunes trans pris en charge par les services de la protection de la jeunesse.

Méthode : Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, notre équipe de recherche a dû repenser sa proposition de recherche afin d'obtenir le point de vue des jeunes trans sur leur expérience de placement, tout en respectant les mesures sanitaires en place. Un projet photovoice est apparu comme une méthode nouvelle et pertinente pour atteindre nos objectifs de recherche : 1) il permet aux participant.es de partager des aspects de leur expérience de placement en tant que jeune trans sans les barrières du pouvoir et de la communication d'un entretien semi-structuré ; 2) il met en évidence le rôle d'expert des jeunes concernant leurs connaissances et facilite une perspective d'autonomisation dans la recherche et la pratique ; 3) l'utilisation de la technologie (téléphone cellulaire) permet aux jeunes de recueillir des données et de les retourner aux chercheur.ses sans aucun contact entre eux.

Résultats : Près d’un an après l’ouverture du recrutement, seul.es deux participant.es ont initié leur projet photovoice et un.e seul d'entre elleux a complété son photovoice. Les efforts de recrutement sont toujours en cours et même étendus à travers la province, mais les chercheur.es ont identifié des défis qui seront discutés dans le cadre de la présentation : 1) la négociation des aspects critiques tels que la rémunération et la confidentialité avec les comités d'éthique de la recherche et les équipes cliniques ; 2) recruter et retenir les participant.es éligibles, lesquels sont souvent isolés du monde numérique ; 3) soutenir la capacité des jeunes à réussir leur photovoice, dans un contexte de distance et de restrictions associées au placement; 4) les stratégies de rétention impliquées dans un projet à long terme, notamment en période de Covid-19.

Conclusions : L'utilisation de méthodes de recherche participative est nouvelle et, à notre connaissance, n'a jamais été utilisée auparavant auprès de jeunes hébergé.es au Québec. De nombreux défis émergent du processus; des réflexions, recommandations et mises en garde seront discutées. La présentation abordera aussi l’expérience de la recherche comme une façon de mettre au jour les barrières et oppressions dans le vécu des jeunes trans hébergé.es.
"Detrans" or the phenomenon of discontinuation of gender affirmation process in young people : some preliminary results (Pullen Sansfaçon, Medico, Baril, Millette, Turbide,  Gelly, Planchat, 2021)
Symposia Presentation à la 25th Congress of the World Association for Sexual Health "Detrans" or the phenomenon of discontinuation of gender affirmation process in young people : some preliminary results par:

Professor Annie Pullen Sansfaçon
Professor Denise Medico
Professor Alexandre Baril
Professor Melanie Millette
Professor Olivier Turbide
Morgane Gelly
Mx Tommly Planchat

9-12 September 2021

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